Airbus Defence and Space : mobilisation sur les salaires.

La mobilisation du 12 avril à Airbus DS Toulouse est une réussite  avec plusieurs centaines de salariés mobilisé.es !!

La direction propose des niveaux d’augmentation en dessous de l’inflation 2024 et sans rattrapage des retards et pertes de pouvoir d’achat des dernières années ni aucune augmentation générale pour les cadres (80% des salarié.es de l’entreprise).

La réaction des salarié.es est sans appel : toutes et tous ont répondu présent à la mobilisation !

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/si-les-salaires-ne-decollent-pas-airbus-fonce-droit-dans-le-mur-alerte-la-cgt-qui-appelle-a-la-greve-2953445.html

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-la-cgt-airbus-lance-un-appel-a-la-greve-la-pire-politique-salariale-proposee_60934875.html

Le tract pour plus d’infos :

Suppression de 1300 postes dans le spatial ! Communiqué de la CGT Thales Alenia Space.

Le mardi 5 mars le PDG de Thales Alenia Space a fait convoquer une réunion extraordinaire du CSE Central durant laquelle il a annoncé aux représentant.es du personnel la suppression 1300 postes dont 1000 en France sur la société.

Les 2 sites français de Thales Alenia Space vont donc être très impactés. L’établissement de Toulouse le sera très probablement de façon plus importante aux vues des dernières décisions de découpages industriels de la direction générale.
Dans le même temps le groupe Thales annonçait, aux marchés et à la presse, des résultats financiers exceptionnels et a un niveau jamais réalisé jusqu’à maintenant, avec notamment plus de 2 milliards de bénéfices avant impôts et taxes. Thales Alenia Space elle-même est légèrement bénéficiaire.

Pour la CGT cette décision est incompréhensible et totalement injustifiée. Elle met en péril l’emploi bien sûr mais aussi la pérennité de notre société à moyen terme.
À court terme c’est aussi la santé des salarié.es qui est mise en danger. En effet les effectifs actuels ne suffisent pas pour soutenir la charge de travail présentée par la direction de Thales Alenia Space. Avec des postes en moins la situation sera encore plus difficile pour les salarié.e.s restant.e.s qui devront produire cette charge de travail. Nos clients seront-ils livrés à temps et des produits qu’ils attendent ? Nous maintiendront-ils leur confiance ?


Nous tenons à vous rappeler l’importance stratégique du spatial dans la période actuelle tant dans le suivi et l’anticipation du dérèglement climatique que dans le support aux théâtres d’opérations. L’autonomie française dans ce secteur stratégique nécessite d’avoir un industriel majeur dont l’état soit l’actionnaire principal. Thales Alenia Space est la seule société qui répond à ces critères.
L’activité de notre site contribue aussi fortement au dynamisme de notre territoire, à l’emploi en sous-traitance, à l’expertise et aux débouchés des universités et écoles d’ingénieurs sur la Métropole.


La CGT est consciente de la mutation du marché du spatial. Elle a d’ailleurs, à de nombreuses reprises, avec l’intersyndicale, alerté en CSE et CSE Central sur les opportunités de marchés à ne pas manquer et les adaptations indispensables de notre politique industrielle. Malheureusement la direction a préféré mépriser nos alertes et a été
incapable d’avoir une vision claire et stratégique du positionnement de notre entreprise sur ces marchés. Ni une politique industrielle à mener pour déployer cette stratégie.
De cette incompétence de notre direction générale, il faudrait que ce soit les salarié.es qui en paient le prix ? Pour la CGT c’est NON !
Nous avons interpelé les député.es haut-garonnais.es sur la situation de Thales Alenia Space. Nous avons déjà rencontré cinq d’entre eux vendredi 15 mars 2024 et restons disponibles pour les député.es et élu.es locaux qui n’ont pas pu assister à cette première rencontre.
En parallèle nous préparons un plan d’action pour que les salarié.es ne soient pas sacrifié.es sur l’autel de la politique financière court termiste de notre direction.

Garages Renault (EdenAuto) en grève le 15 mars 2024

Après un mois et demi de Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) et 3 journées de négociations, nous n’avons toujours aucun chiffre de 2023, aucune réponse à nos revendications de 5% d’augmentation générale, ni même une base de négociation.

À la suite du rachat de RRG par Edenauto, nous n’avons pas eu de NAO en 2021 et 2022, mais le PDG, associé unique a pris 200 000€ de dividendes sur l’exercice 2022.

Si rien ne bouge on se refait la même chose vendredi prochain 22 mars à 11h.

Latécoère en grève : alors que la direction veut délocaliser l’usine de Montredon elle accuse les salarié·es de vouloir « couler la boite ». Honteux.

Dans le même temps le DRH annonce faire venir une dizaine de salarié·es tchèques pour redémarrer l’usine.

25 avril 2023. Les salarié·es de Latécoère ont rencontré la direction le 24 avril matin pour porter leurs revendications :

  • Une prime de 20000€ pour chaque salarié de Montredon,
  • Le paiement des heures de grève,
  • Pourvoir partir dans le cadre de la GEPP quand chaque salarié le souhaite.

La direction leur a répondu : pas de prime, pas de paiement des heures de grève et a confirmé un départ dans le cadre légal avec un préavis de 2 mois. La direction n’a fait aucune contre proposition : refus catégorique.

La seule chose que la direction a dit, c’est que les salarié.es allaient faire couler la boîte d’ici la fin du mois si le mouvement de grève ne s’arrête pas. Comble du cynisme et mépris total.

Alors que cette direction n’a de cesse de dépecer cette entreprise au nom prestigieux avec deux plans de suppressions d’emplois et maintenant l’annonce de cette délocalisation, aujourd’hui elle tente d’inverser les responsabilités.

Les salarié·es on voté et ont décidé de continuer le mouvement de grève.

Elles et ils ont également décidé par un vote de demander le soutien des trois organisations syndicales.

Bien-sûr la CGT est a leurs côtés et on continuera à les soutenir car c’est l’essence même de la CGT que d’organiser la lutte des salarié·es pour résister à la domination patronale.

Surtout avec une direction telle que celle de Laétécoère qui a annoncé qu’elle allait faire venir des salariés tchèques pour casser la grève. Une riposte encore plus infâme que les réquisitions.

On espère que les deux autres organisations syndicales seront tout aussi déterminées que les salarié·es et la CGT.

Plus que jamais les salarié·es de Latécoère continuent la lutte.

Rappelons que cette usine « usine du futur » a été construite grâce à des fonds européens, avec une participation de la région Occitanie, sur un terrain bradé par la mairie de Toulouse.

Enfin pour comprendre comment Latécoère en est arrivé à cette situation et comment la financiarisation du secteur aéronautique conduit inexorablement à faire payer aux salarié·es des choix financiers, Florent Coste de la CGT Latécoère livre, devant un site Airbus, une démonstration limpide du rôle d’Airbus dans cette situation.

Ainsi la CGT considère que la responsabilité d’Airbus est engagée. Sa direction doit intercéder dans ce conflit.