Suppression de 1300 postes dans le spatial ! Communiqué de la CGT Thales Alenia Space.

Le mardi 5 mars le PDG de Thales Alenia Space a fait convoquer une réunion extraordinaire du CSE Central durant laquelle il a annoncé aux représentant.es du personnel la suppression 1300 postes dont 1000 en France sur la société.

Les 2 sites français de Thales Alenia Space vont donc être très impactés. L’établissement de Toulouse le sera très probablement de façon plus importante aux vues des dernières décisions de découpages industriels de la direction générale.
Dans le même temps le groupe Thales annonçait, aux marchés et à la presse, des résultats financiers exceptionnels et a un niveau jamais réalisé jusqu’à maintenant, avec notamment plus de 2 milliards de bénéfices avant impôts et taxes. Thales Alenia Space elle-même est légèrement bénéficiaire.

Pour la CGT cette décision est incompréhensible et totalement injustifiée. Elle met en péril l’emploi bien sûr mais aussi la pérennité de notre société à moyen terme.
À court terme c’est aussi la santé des salarié.es qui est mise en danger. En effet les effectifs actuels ne suffisent pas pour soutenir la charge de travail présentée par la direction de Thales Alenia Space. Avec des postes en moins la situation sera encore plus difficile pour les salarié.e.s restant.e.s qui devront produire cette charge de travail. Nos clients seront-ils livrés à temps et des produits qu’ils attendent ? Nous maintiendront-ils leur confiance ?


Nous tenons à vous rappeler l’importance stratégique du spatial dans la période actuelle tant dans le suivi et l’anticipation du dérèglement climatique que dans le support aux théâtres d’opérations. L’autonomie française dans ce secteur stratégique nécessite d’avoir un industriel majeur dont l’état soit l’actionnaire principal. Thales Alenia Space est la seule société qui répond à ces critères.
L’activité de notre site contribue aussi fortement au dynamisme de notre territoire, à l’emploi en sous-traitance, à l’expertise et aux débouchés des universités et écoles d’ingénieurs sur la Métropole.


La CGT est consciente de la mutation du marché du spatial. Elle a d’ailleurs, à de nombreuses reprises, avec l’intersyndicale, alerté en CSE et CSE Central sur les opportunités de marchés à ne pas manquer et les adaptations indispensables de notre politique industrielle. Malheureusement la direction a préféré mépriser nos alertes et a été
incapable d’avoir une vision claire et stratégique du positionnement de notre entreprise sur ces marchés. Ni une politique industrielle à mener pour déployer cette stratégie.
De cette incompétence de notre direction générale, il faudrait que ce soit les salarié.es qui en paient le prix ? Pour la CGT c’est NON !
Nous avons interpelé les député.es haut-garonnais.es sur la situation de Thales Alenia Space. Nous avons déjà rencontré cinq d’entre eux vendredi 15 mars 2024 et restons disponibles pour les député.es et élu.es locaux qui n’ont pas pu assister à cette première rencontre.
En parallèle nous préparons un plan d’action pour que les salarié.es ne soient pas sacrifié.es sur l’autel de la politique financière court termiste de notre direction.

CANAL DU MIDI : EN GREVE ET EN LUTTE CONTRE LE PROJET DE TELECONDUITE ET TOUTES SES CONSEQUENCES

Depuis plusieurs mois, les personnels de la DT Sud-Ouest de Voies Navigables de France sont mobilisés contre la réforme des retraites et pour la satisfaction de leurs revendications locales.

La politique du tout automatisation menée par VNF sur le Canal du Midi met en péril la fréquentation touristique et la gestion de la ressource en eau. Les personnels en subissent les conséquences directes à travers des réorganisations en cascade et une baisse de leur niveau de vie.


Au sein du service territorial Midi, qui gère ce canal, l’effectif se compose aujourd’hui de 80 personnels titulaires toutes missions confondues et de 80 CDD qui alternent périodes de chômage et contrats saisonniers de 8 mois.


Les suppressions de postes, la précarisation de l’emploi et la sous-traitance anarchique conduisent à une impasse, sur un site pourtant classé à l’UNESCO !

  • Contre le projet de télé-conduite des écluses et la suppression d’implantations
  • Pour les recrutements sous statut nécessaires afin de garantir la sécurité des usagers et des conditions de travail décentes
  • Pour l’augmentation des rémunérations alors que les réorganisations entraînent des pertes financières
  • Contre une politique immobilière qui sacrifie les besoins des personnels et déclasse des maisons éclusières (nécessité absolue de service).
  • Contre les discriminations et la répression syndicale

Les personnels se rassembleront le lundi 29 mai à partir de 9h
Sur une écluse du département de l’Aude
Pour porter leurs revendications dans le cadre du préavis de grève déposé sur l’ensemble du mois de mai.

PETITION CONTRE L’AUTOMATISATION DU CANAL DU MIDI

https://chng.it/JCrFhQkQMS


Le canal du Midi réalise près de 30% du trafic national du tourisme fluvial français.
Son automatisation met en péril la fréquentation touristique et dénature ce site classé au patrimoine mondial de l’humanité.
Elle conduit à ce que les usagers soient livrés à eux même pour effectuer les manoeuvres de franchissement
des écluses. Les dysfonctionnements sont quotidiens et de nombreuses pannes et incidents perturbent la
navigation.
Les enjeux sont multiples:
L’automatisation entraîne une baisse du niveau de sécurité pour les plaisanciers.
Elle occasionne des gaspillages d’eau, car seule la présence d’un(e) éclusier(e) permet de réguler le trafic en
regroupant les bateaux, là où les cycles automatisés entraînent des passages individuels et de fausses
bassinées.
Les sécheresses de plus en plus fréquentes imposent de gérer l’eau de la manière la plus fine et optimale
possible. Tout comme les crues nécessitent un travail humain dans une proximité qui garantisse fiabilité et
réactivité.
Face à ces enjeux climatiques, la présence d’éclusier est la seule solution rationnelle adaptée, comparée au
coût exorbitant de l’automatisation et de la maintenance de ces installations informatiques nouvelles, qui à
terme est loin d’être assurée.
Dans un tel contexte, sans tirer aucun bilan des prototypes expérimentés et de leurs dysfonctionnements,
l’automatisation décidée par l’Etat et VNF se poursuit à un rythme inquiétant.


LES CANAUX NE SONT PAS DES AUTOROUTES!


Pour préserver le caractère authentique du Canal du Midi, ouvrage remarquable né du génie de Pierre Paul
Riquet, il est urgent de préserver les postes d’éclusier : des hommes et des femmes qui, de par leur savoir –
faire, font partie intégrante du patrimoine culturel et sont des acteurs essentiels dans la transmission de la
mémoire des gens de l’eau, un des critères du classement UNESCO.


POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE QUI CONTRIBUE AU RAYONNEMENT
TOURISTIQUE ET CULTUREL DE LA FRANCE, EXIGEONS L’ABANDON TOTAL DU
PROJET D’ AUTOMATISATION EN COURS !

Latécoère en grève : alors que la direction veut délocaliser l’usine de Montredon elle accuse les salarié·es de vouloir « couler la boite ». Honteux.

Dans le même temps le DRH annonce faire venir une dizaine de salarié·es tchèques pour redémarrer l’usine.

25 avril 2023. Les salarié·es de Latécoère ont rencontré la direction le 24 avril matin pour porter leurs revendications :

  • Une prime de 20000€ pour chaque salarié de Montredon,
  • Le paiement des heures de grève,
  • Pourvoir partir dans le cadre de la GEPP quand chaque salarié le souhaite.

La direction leur a répondu : pas de prime, pas de paiement des heures de grève et a confirmé un départ dans le cadre légal avec un préavis de 2 mois. La direction n’a fait aucune contre proposition : refus catégorique.

La seule chose que la direction a dit, c’est que les salarié.es allaient faire couler la boîte d’ici la fin du mois si le mouvement de grève ne s’arrête pas. Comble du cynisme et mépris total.

Alors que cette direction n’a de cesse de dépecer cette entreprise au nom prestigieux avec deux plans de suppressions d’emplois et maintenant l’annonce de cette délocalisation, aujourd’hui elle tente d’inverser les responsabilités.

Les salarié·es on voté et ont décidé de continuer le mouvement de grève.

Elles et ils ont également décidé par un vote de demander le soutien des trois organisations syndicales.

Bien-sûr la CGT est a leurs côtés et on continuera à les soutenir car c’est l’essence même de la CGT que d’organiser la lutte des salarié·es pour résister à la domination patronale.

Surtout avec une direction telle que celle de Laétécoère qui a annoncé qu’elle allait faire venir des salariés tchèques pour casser la grève. Une riposte encore plus infâme que les réquisitions.

On espère que les deux autres organisations syndicales seront tout aussi déterminées que les salarié·es et la CGT.

Plus que jamais les salarié·es de Latécoère continuent la lutte.

Rappelons que cette usine « usine du futur » a été construite grâce à des fonds européens, avec une participation de la région Occitanie, sur un terrain bradé par la mairie de Toulouse.

Enfin pour comprendre comment Latécoère en est arrivé à cette situation et comment la financiarisation du secteur aéronautique conduit inexorablement à faire payer aux salarié·es des choix financiers, Florent Coste de la CGT Latécoère livre, devant un site Airbus, une démonstration limpide du rôle d’Airbus dans cette situation.

Ainsi la CGT considère que la responsabilité d’Airbus est engagée. Sa direction doit intercéder dans ce conflit.

Une nouvelle fois la Cgt santé action sociale appelle à ne plus supporter l’insupportable pour les personnels et les patients. Rassemblement le 22.09 à 14 h devant l’hôtel Dieu

Une nouvelle fois la Cgt santé action sociale appelle à ne plus supporter l’insupportable pour les personnels et les patients. Conditions de travail, salaires, emplois seront au cœur de l’action du 22 septembre et du 29 pour l’ensemble des professions.. Rassemblement le 22.09 à 14 h devant l’hôtel Dieu